Résumé des épisodes précédents : pendant l’été, Mr Petch, sur son blog Phylacterium, réalise quelques exercices oubapiens…
Fulgence, l’empêcheur d’oubaper en rond – Alors, encore en train de torturer de pauvres planches de bande dessinée ?
Mr Petch – Et vous, encore de fort méchante humeur, à ce que je vois…
Fulgence – Ne vous occupez pas de moi. J’ai cherché d’où pouvait provenir ces satanées repliques de votre planche précédente, mais j’ai fait chou blanc…
Mr Petch – Et pourtant, la solution était si proche de la planche originale… Il s’agissait des répliques des pages 95-96 d’un autre album de Lewis Trondheim, Lapinot et les carottes de Patagonie, initialement publié en 1992 à l’Association et chez Le Lézard. Pour ma part, j’ai utilisé la réédition de 1995 par l’Association. Pour vous rattraper un peu sur Lewis Trondheim, lisez donc cet article sur son dernier album, Panique dans l’Atlantique…
Fulgence – Avouez que cela n’avait rien d’évident… Vous n’avez pas plus simple ?
Mr Petch – Bon… Voilà un second essai pour vous rattraper. Quelque chose de plus classique, cette fois. Pour avoir une vue plus précise, cliquez sur l’image puis zoomez.
Fulgence – Je reconnais cette planche, c’est toute ma jeunesse ! Qu’avez-vous fait à ce pauvre Blueberry ?
Mr Petch – Bien vu… Fidèle à ma méthode, j’ai pris deux albums de ma bibliothèque et j’ai choisi, de la manière la plus spontanée possible, deux planches susceptibles d’être hybridées. Comme précédemment, j’ai procédé au minimum de modifications possibles en conservant parfaitement l’ordre originale des repliques… J’ai trouvé, pour l’hybridation, deux oeuvres les plus différentes possibles pour que le contraste joue à plein. La planche d’origine est bel et bien l’album Ballade pour un cercueil de la série Blueberry, de Charlier et Giraud.
Fulgence – Je trouverais ça bien drôle si vous ne m’étiez pas aussi antipathique…
Mr Petch – Hé bien cette fois encore vous devrez patienter avant d’avoir la réponse…
Bon, je ne devrais pas avoir le droit de jouer, mais au fond il n’y a pas de raison… J’ai dans l’idée que la planche oubapée vient d’un album de Monsieur G. B. qui parle de sable, de masques et de capes.