Voulant réaliser un article sur le don comme modèle économique dans la bande dessinée numérique, mon clavier a dérapé sur une réflexion plus générale et sans doute bien trop incomplète… Tout ça pour dire que le présent article me laisse une impressionde superficialité. Ces précautions oratoires étant prises, je le livre tout de même à votre sagacité.
Don et gratuité
On parle souvent de « gratuité » pour évoquer les contenus disponibles sur Internet, qui seraient des contenus « gratuits ». Sébastien Naeco, dans La BD numérique, enjeux et perspectives, ainsi que dans quelques articles de son blog Le comptoir de la bd, a donné quelques arguments pour démonter l’illusion du « gratuit » (accès payant par le fournisseur d’accès, modèle économique de la publicité…). Ce détricotage me semble en effet une bonne démarche : il n’y a pas de contenus réellement « gratuit » en ligne, il y a juste des modes de financements différents. Ce qui m’intéresse davantage que d’entrer dans le débat du gratuit/pas gratuit, c’est d’essayer de comprendre en quoi on peut voir émerger des modèles économiques qui ne cherchent pas à copier le mode « classique » de l’échange marchand. Juste quelques observations subjectives : je ne prétends pas militer pour telle ou telle cause. Parler de gratuité (en bien ou en mal), c’est calquer le modèle économique archi-traditionnel de l’achat comme moyen d’accéder à la propriété d’un bien sur un contexte, la diffusion en ligne, dans lequel il n’est pas le seul à avoir cours. Certes, on peut acquérir un bien au sens traditionnel, par un téléchargement payant (comme par exemple en payant 3 euros 99 pour l’ouvrage de Sébastien Naeco chez le distributeur immateriel.fr, lien, l’ouvrage nous appartenant alors, stocké sur notre disque dur), mais cette modalité est loin d’être la plus fréquente. Je l’ai souvent répété ici, mais le modèle économique dominant dans la bande dessinée en ligne, et quasiment monopolistique au moins jusqu’en 2009-2010 (c’est le modèle des innombrables blogs bd, webcomics, en passant par les numérisations patrimoniales de Coconino ou de la CIBDI), possède deux caractéristiques : 1. il donne un accès, et non une propriété ; 2. il ne s’inscrit pas dans une logique marchande, mais de don fait par un individu ou une institution à la communauté des internautes.
De fait, au lieu de parler de logique de « gratuité », il me paraît plus pertinent de parler de logique de « don » : là où le terme de gratuité ne renvoie qu’à l’aval de l’échange créateur/utilisateur (qu’au seul point de vue de celui qui reçoit le contenu, et a l’illusion de ne rien dépenser), la logique de don peut se réfléchir aussi bien à l’amont qu’à l’aval (du point de vue de l’internaute-lecteur que de celui de l’internaute-créateur).
Il me semble d’abord que celui qui fait le plus de « sacrifice » dans le processus de publication en ligne, ce n’est pas l’internaute qui croit accéder à un contenu gratuitement mais se trompe, mais le créateur original du contenu. Si on devait transposer ce qui se passe sur Internet dans la réalité de l’économique marchande, on verrait des créateurs distribuer gratuitement et à grande échelle leurs créations sans autre contrepartie qu’une notoriété (ce qui n’est pas rien, certes). Cela n’a aucun sens dans une économie capitaliste et, pourtant, cela existe sur Internet, non pas comme « gratuité » (le terme faisant encore partie de la sphère de l’échange marchand) mais comme « don ». Dans ce cas précis, don du créateur à son public. Dans le secteur de la bande dessinée, on ne connaît qu’un équivalent à ce type d’échange (outre des échanges amicaux, évidemment) : la dédicace, durant laquelle le dessinateur donne un dessin à un lecteur. Là encore, si le lecteur a une sensation de « gratuité » dans ce processus, il se trompe : c’est plutôt le dessinateur qui fait un don, comme s’il se payait à lui-même le prix du dessin, alors que d’habitude il reçoit de l’argent pour cela (auprès de son éditeur). Si le principe de la dédicace est si contestée, c’est parce que certains lecteurs mal attentionnés se permettent de revendre la dédicace, c’est-à-dire qu’ils retirent de l’argent de ce qui était à la base un don, pour lequel ils n’ont pas payé ni produit ; en gros, ils spolient une force de travail qui n’est pas la leur (pour continuer sur le vocabulaire marxiste !).
Mais on peut concevoir le don dans l’autre sens : don de l’utilisateur au créateur. On pourrait parler de « contre-don » pour reprendre un concept qui a été théorisé. Face à un don du créateur, l’utilisateur lui délivre un contre-don dont la valeur n’est pas fixée et qui a surtout un sens symbolique de remerciement, plus qu’un véritable échange balisé par des règles. Le donateur donne ce qu’il souhaite, en fonction de ses moyens. La barrière de l’argent est ainsi réduite. C’est ainsi qu’on voit sur quelques sites des « appels aux dons ». J’y reviendrais.
N’étant pas économiste, mes réflexions restent bien tatonnantes… Peut-être dressè-je abusivement ce paysage du don à propos de la bande dessinée numérique. Mais pourtant, ce n’est pas en l’air que je parle de don car quelques économistes ont théorisé ce modèle, y compris avant qu’Internet pointe le bout de son nez, en l’imaginant comme un modèle économique alternatif. Quelques pistes bibliographiques pour ceux qui voudraient approfondir la question. L’un des premiers chercheurs à se pencher sur ce sujet est Marcel Mauss, auteur d’un Essai sur le don en 1923, qui reste une analyse de sociétés non occidentales. L’un de ses sucesseurs, Alain Caillé, tente d’étendre le concept du don à l’économie moderne dans sa revue Mauss (Mouvement anti-utilitariste en sciences sociales). D’autres, comme Jacques T. Godbout, ont relié la question du don à celle de la société de l’information.
Hors du domaine scientifique, la notion « d’économie du don » revient parfois à propos de la création diffusée en ligne, comme ici Nicolas Engel sur blog IBM, ou Lionel Maurel sur S.I.Lex. Pour ces deux blogueurs informés, il s’agit bien de parler « d’économie du don », et non de « gratuité ». Ils insistent également sur la manière dont ce modèle peut s’imbriquer avec d’autres, j’y reviendrais aussi.
Quelques exemples inspirant hors bande dessinée
Quelques exemples hors de la bande dessinée, d’abord. Pourquoi un lien entre la diffusion en ligne et la logique du don/contre-don ? J’y vois deux raisons : l’une est structurelle : la facilité de diffusion qu’offre Internet rapproche le créateur de l’utilisateur ; l’autre est conjoncturelle : Internet, historiquement, s’est développé dans une logique de libre circulation et une « culture du libre » est apparue sur Internet, avec la logique des licences libres. Avec la licence libre, le créateur autorise une libre circulation de son œuvre y compris, dans certains cas, sous la forme d’une exploitation commerciale (et on en revient ici à la comparaison avec la dédicace). A l’origine, la logique de la licence libre, appliquée aux logiciels, avait pour but de permettre une amélioration collaborative sur une œuvre destinée à évoluer en minimisant les contraintes de droits d’auteur. Le créateur du logiciel laissait l’utilisateur libre d’accéder au code source du logiciel pour l’enrichir. On le voit : à l’origine, la culture libre s’applique à des œuvres nativement évolutives.
Un exemple connu est l’encyclopédie libre et collaborative Wikipédia, qu’on ne présente plus. Librement accessible sur Internet depuis 2001 (certes, à condition d’avoir payé un abonnement à son fournisseur d’accès), elle est de plus modifiables librement par les utilisateurs, selon un certain nombre de règles. Cette capacité d’auto-génération par les utilisateurs est ce qui a fait son succès, et en ont fait une encyclopédie de référence, les informations pouvant être enrichies et commentées par tous. Quel modèle économique pour Wikipédia ? Le financement se fait par la Wikimédia Foundation, personne morale qui gère l’hébergement, les droits et les noms de domaine. Les ressources financières proviennent en partie du subventions, de prix, de partenariats avec des entreprises comme Orange pour l’utilisation des articles, mais aussi de dons. Régulièrement, Wikimedia lance auprès des utilisateurs de l’encyclopédie en ligne des appels aux dons.
On pourrait voir ici une forme « d’opportunisme » (le mot est trop fort, je l’admets) dans le fonctionnement de Wikipédia qui, étant devenu un incontournable du net, profite du public qu’il s’est construit pour lancer un appel aux dons. On peut aussi le voir dans l’autre sens et se dire que le modèle économique de la diffusion en ligne consiste à se construire d’abord un public autour d’une oeuvre, puis de solliciter ensuite ce public financièrement, là où, dans l’économie classique, l’achat est un préalable à la constitution du public (et c’est tout à fait applicable à l’exemple de la bande dessinée, quand on voit le nombre de blogs bd adaptés en livre).
Quoi qu’il en soit, il semble bien, dans le cas de Wikipédia, que la logique don/contre-don permette une souplesse dans la circulation : don du créateur qui autorise une circulation libre, puis appel aux dons une fois le public constitué.
Les exemples sont nombreux, et dans des domaines variés, d’oeuvres fonctionnant sur un modèle de don/contre-don. Dans le domaine du jeu vidéo, Dwarf Fortress, développé en 2002 par Tarn Adams, est librement téléchargeable et régulièrement enrichit par son créateur, sur les conseils des utilisateurs. Il s’agit bien d’un « don » du créateur originel par le biais du licence libre : tout le monde peut le télécharger gratuitement, l’installer sur son ordinateur, et y jouer sans être connecté à Internet. Sur son site, le développeur encourage les dons.
Même démarche pour le blogueur Paul Jorion, qui s’explique de son choix d’appeler aux dons : « Vous avez la gentillesse de louer mon indépendance : je ne travaille en effet pas pour une entreprise, je n’enseigne pas non plus, ni ne veut bénéficier de la publicité – qui n’est pas ma tasse de thé ! Je vis exclusivement de mes droits d’auteurs et de vos contributions. Je pourrai continuer d’écrire comme je le fais aujourd’hui tant que vous m’y aiderez. ».
Ces différents exemples utilisent généralement comme solution technique le don par Paypal, courant dans le domaine du logiciel libre. Dans le domaine de la musique, quelques sites existent qui combinent la libre diffusion des oeuvres avec le modèle du don : c’est le cas sur Jamendo où les artistes acceptent de diffuser librement leur musique et d’être rémunérés sur les dons des internautes. On comprend qu’ici, le don est compris comme un moyen de garantir le maintien de la libre diffusion en donnant une assise financière au site et à ses artistes. Un dernier exemple : l’entreprise de services à la création Yooook propose des systèmes logistiques de paiement centré sur le don. Par leur système, la diffusion d’une oeuvre devient de plus en plus ouverte à mesure que progresse les dons qui lui sont adressés. L’idée derrière est que les internautes doivent avoir un intérêt à donner, en l’occurrence la « libération » de l’oeuvre.
Deux remarques : à chaque fois, la configuration est la même : un créateur diffuse librement son oeuvre, se constitue un public d’amateurs, puis se positionne progressivement sur l’économie du don en bouclant la boucle et en appelant au contre-don des utilisateurs, souvent pour éviter second ressort financier d’Internet, la publicité. Je doute toutefois que les dons puissent avoir une pérennité à long terme pour un créateur : ils risquent de ne constituer qu’un revenu d’appoint. Quoique, je dis ça, on ne sait de quoi l’avenir sera fait.
Bande dessinée numérique et don
J’ai largement quitté le domaine de la bande dessinée dans cet article, et je le regrette un peu. Je vais y revenir petit à petit avec quelques exemples.
Une réflexion pour commencer : jusque vers 2009, la publication en ligne a été conçue par les dessinateurs professionnels comme l’espace du don au public par excellence, moyen de nouer des liens avec ce public et acquérir une reconnaissance qui ne soit pas que commerciale, mais aussi d’estime. Contrairement à leurs publications papier, nécessairement payantes, ils se sont donc attachés à donner librement accès en ligne à un ensemble de « bonus » : des making of, des crayonnés, des planches inédites, des extraits… La création de 8comix en janvier 2011 est l’aboutissement de ce « partage des tâches » qui s’est mis en place entre une économie papier de l’échange marchand et une économie web du don. Bien sûr, eux-mêmes ne l’ont pas théorisé ainsi : c’est moi qui interprète l’attitude des dessinateurs face au web. Les initiatives payantes en ligne sont encore peu nombreuses : Lewis Trondheim et Thomas Cadène s’y sont essayés, respectivement avec Bludzee et Les autres gens. Quoi qu’il en soit, il ne s’agit pas de don à proprement parler, mais de souligner à quel point, pour les créateurs, semble exister une dissociation entre ce qui est diffusé en papier et ce qu’autorise la diffusion en ligne. Cette dissociation permet, d’une certaine manière, de concilier système marchand et système de don : le premier apporte de l’argent, et le second une valorisation plus symbolique de leur travail. Et ainsi de casser partiellement la réticence compréhensible des créateurs envers le don qui ne peut leur assurer, seul, un financement suffisant.
Mais d’autres exemples intègrent le don d’une façon plus manifeste, pas uniquement dans sa complémentarité avec le papier.
D’abord, un passage par la notion de « copyheart » imaginée par Nina Paley, qui tient par ailleurs un webcomic, Mimi and Eunice (http://mimiandeunice.com/). Le principe de sa licence de diffusion « copyheart » est le suivant : « Copying is an act of love. Please copy and share ». Plus une oeuvre est copiée, plus elle acquiert de la valeur, selon Nina Paley. D’où l’idée de cette licence Copyheart qui n’a toutefois qu’une valeur d’intention, pas d’efficacité juridique. Ce principe est appliqué à son webcomic Mimi and Eunice, qui aborde parfois les questions de droits d’auteur : il est possible de lui adresser des dons via Paypal sur son site. Ce qui n’empêche pas d’exister une version papier payante du webcomic : le problème soulevé n’est pas tant la valeur marchande d’une oeuvre que la possibilité de la diffusion librement et sans restriction, et les deux systèmes ne sont pas incompatibles.
Plusieurs blogueurs bd français laissent à leur public la possibilité de leur adresser des dons. Je prends l’exemple du dessinateur Tim, du blog « A cup of Tim », qui explique sa démarche dans cette note. Il ne conçoit pas le don comme un schéma unique de rémunération de l’internaute vers le dessinateur, mais comme une des alternatives, à côté d’autres financement plus conventionnels : la publicité, des dessins à vendre, un album auto-édité.
Il me faut également parler de Sandawe, éditeur qui s’est construit en 2009 autour d’une interprétation particulière de l’économie du don. Les internautes sont appelés à être des « édinautes » : ils adressent des promesses de dons pour tel ou tel album présenté (mais pas entièrement publié) sur le site. Dès qu’un album reçoit une certaine somme sous la forme de ces investissements, il est édité. Il en a été ainsi de Maître Corbaque de Zidrou. Le système ne recouvre pas complètement ma définition du don/contre-don dans la mesure où il n’y a pas « don » initial de l’auteur. Mais cela fait écho aux observations que Lionel Maurel faisait sur le site Musiclu, au fonctionnement identique : « Ce que je trouve intéressant ici, c’est la manière dont le label cible d’emblée une communauté d’achat plutôt que d’appeler des individus isolés à faire un don. On est proche d’une sorte de groupement d’achat de biens culturels qui permettra ensuite à tous de disposer de l’œuvre. Par certains côtés, cela évoque le principe des souscriptions qui sont parfois lancées pour permettre à des ouvrages scientifiques (Mélanges …) d’être publiés. Si ce n’est que la mobilisation du réseau social permet de bénéficier des effets de recommandations virales associés. ». Cette remarque vaut aussi pour Sandawe, comme si un nouveau modèle basé sur le mécénat émergeait doucement. Il est sûr que la publication en ligne a ouvert des horizons d’expérimentation et de réflexion inimaginable dans un système papier.
Dernier exemple : depuis le début de l’année 2011, le site Webcomics.fr, célèbre plate-forme d’hébergement et d’auto-édition a lancé un appel aux dons. Une différence toutefois par rapport aux exemples précédents : le don n’est pas destiné aux auteurs, mais aux administrateurs de la plate-forme de diffusion pour en garantir la pérennité. Cela s’explique par la structure de Webcomics.fr qui n’est pas un éditeur mais un soutien à l’auto-édition en ligne. Ce don est donc également un appel aux auteurs hébergés par le site, autant qu’aux lecteurs. Ici aussi le don est sollicité pour aider à une libre circulation des oeuvres sur Internet, et garantir les initiatives qui la promeuvent.
Très intéressant comme toujours. Même si tu trouves le tout superficiel (ce que je réfute), cela amène à la réflexion et c’est le principal.
Je pense que le modèle économique du blog BD va devoir se décanter à un moment. Car si les meilleurs finissent souvent pas l’éditer, l’immense majorité y laisse une énergie et un temps énorme, souvent dans le but d’être édité ou remarqué (parfois par pur plaisir aussi heureusement !)
Billet intéressant mais qui mérite sans nul doute d’être prolongé, notamment sur la question du mix des sources de revenus possibles.
Un petit bémol en outre sur la question de la dédicace considérée ici comme un don. De quoi parle t-on ici ? De la dédicace sur une feuille volante ? Parce que dans le cas de la dédicace sur un album, on change la perspective et la nature du « don ». De plus en plus souvent, les auteurs ont pour consigne de ne dédicacer que les albums vendus sur un festival – par ailleurs, l’exercice de la dédicace est objectivement devenu une corvée pour nombre d’auteurs (dont, d’ailleurs, certains fameux) qui ne s’y retrouvent généralement pas économiquement parlant (l’auteur n’est pas payé pour le temps qu’il passe à faire des dédicaces, ne l’oubions pas), sans mentionner parfois la médiocrité des rapports entre le lecteur et l’auteur. La dédicace n’est de mon point de vue guère favorable aux auteurs, même si on considère la notoriété que cela peut apporter à son oeuvre. Parle t-on alors de don ou de sacrifice ?
Il est bien sûr impossible de généraliser sur ce point car chaque auteur a sa propre approche de la dédicace, laquelle évolue bien sûr au fil du temps.
Quand des auteurs de BD publient leurs « autres » oeuvres en ligne, c’est qu’ils décident de dévoiler d’autres pans de leur créativité et de leur capacité sans s’encombrer de contingences commerciales et économiques (lesquelles sont simplement remisées, pas niées). Ce faisant, ils s’inscrivent implicitement dans une démarche militante qui place la création et l’expression artistique comme liberté première, au delà de toute autre considération.
Encore une belle boîte de Pandore à explorer, tiens !
@Belzaran : sur le blogbd, j’ai quand même franchement la sensation qu’on ne peut pas parler de « modèle économique ». Chacun l’interprète et l’investit comme il le souhaite sans qu’il y ait d’autres règles qu’une diffusion libre. C’est soit un terrain d’expérimentation et de liberté pour l’auteur, soit un outil de communication (ou les deux).
@Sébastien Célimon : je pensais principalement aux dédicaces sur feuille volante, en effet. Mais tout à fait d’accord pour dire qu’il s’agit plus d’une corvée pour l’auteur, du moins dans les modalités « industrielles » que ça prend actuellement dans les festivals.
Mr Petch
Chouette article qui pose les bases, mais je pensais qu’il se terminerait sur une conclusion.
J’avais l’intention sur mon blog BD de proposer un article similaire, mais il je redirigerais mes lecteurs plutôt ici