Mr Petch : Les plus fidèles lecteurs de Phylacterium se souviennent peut-être de mes « dimanches oubapiens » de l’été 2010. Hé bien la torpeur de ce mois d’août 2015 me conduit à revenir sur ces charmants exercices de style… Et donc à retrouver ce cher Fulgence !
Fulgence : J’ai bien deviné d’où venaient les dialogues de votre dernier collage, mais j’ai cru percevoir comme une once d’ironie à ressortir ce vieil album maudit qu’est Tintin au Congo. La page 26 précisément. Encore plus précisément la page 26 de la version remaniée de 1970.
Mr Petch : De l’ironie ? Tout dépend comment vous le lisez.
Fulgence : Vous n’êtes pas sans connaître les critiques faites au maître. Pourquoi mettre en relief de vieilles querelles ?
Mr Petch : Il y a de multiples façons de lire cette planche. De même qu’il y a de multiples façons de lire l’album original. Et que dire de Yves Chaland lui-même ? je crois au contraire que cette mise en relief fait ressortir d’intéressants degrés de lecture.
Fulgence : Vous ne me convaincrez pas… Mais passez donc à la prochaine hybridation.
Mr Petch : Ce sera la dernière, savez-vous ?
Fulgence : Déjà ? Ce mois d’août aura passé si vite…
Mr Petch : Hé oui… Tel est le sort du mois d’août. Allons-y, cette fois avec l’initiateur même de la Ligne Claire : le grand Joost Swarte ! Ici avec son personnage de Jopo de Pojo, accompagné d’un individu à la coiffure caractéristique…
Fulgence : Vous qui parliez de degrés de lecture… Pour ce dernier exercice, vous terminez fort !
Mr Petch : Cessez de ronchonner et devinez plutôt de quel album viennent ces dialogues, à peine remontés…